La vaccination est un moyen indispensable de lutte contre les maladies infectieuses, notamment critiques. Elle permet une protection de l’individu comme du plus grand nombre au sein de la population équine française. Rappelons qu’un vaccin ne peut être vendu et utilisé en France, que s’il obtient l’AMM soit une autorisation de mise sur le marché vétérinaire.
Pour vacciner un cheval, il est nécessaire de s’assurer au préalable de son bon état de santé, d’où l’importance de faire pratiquer cet acte par votre vétérinaire. De plus, certains traitements comme les corticoïdes peuvent influer sur la réponse à l’acte vaccinal. Enfin nous ne saurions que vous
conseiller de veiller à vacciner en dehors de périodes stressantes (changement d’écurie, lieu de compétition, sevrage…).
Malgré toutes les précautions prises, un cheval peut développer la maladie pour laquelle il a été vacciné au préalable :
- Certains vaccins limitent plus les signes qu’ils n’empêchent la maladie de subvenir
- Certaines maladies ont plusieurs formes et le vaccin protège plus pour l’une ou l’autre forme
- Si la maladie infecte de manière très virulente l’organisme, le corps du cheval vacciné peut être dépassé dans sa réponse immunitaire
- Certains équidés ne réagissent pas de la même manière à la réponse vaccinale, certaines situations comme la présence du syndrome de Cushing sont également limitantes pour une réponse vaccinale optimale
Enfin, on observe parfois des réponses indésirables aux vaccins chez les chevaux :
- Une réaction du cheval localisée sur l’endroit de l’injection (raideur, abcès, sensibilité ou douleur, ou encore gonflement)
- Un abattement général du cheval associé ou non à de la température
- Assez exceptionnellement une réaction nécessitant l’intervention immédiate du vétérinaire (choc anaphylactique par exemple).
Source : equipedia.ifce.fr
Crédit photo : @Croix du Sud
Laisser une réponse