Lorsque le bien-être du cheval se dégrade, les conséquences pour les chevaux peuvent être graves et diverses : soucis de santé, maladies, blessures, mise en danger du cavalier ou du personnel à pied, baisse de performance… Il est critique d’identifier le plus rapidement possible une éventuelle altération de cet état de bien-être. Des études ont mis en évidence des marqueurs comportementaux signes du mal-être chez les chevaux.
- Les stéréotypies
Aussi appelés « tics », les stéréotypies du cheval sont nombreuses : tic à l’ours, tic à l’appui … Mais on ne pense parfois qu’aux plus connus. S’ils sont un signe évident de mal être chez le cheval, il ne faut pas négliger des signes de stéréotypies parfois moins évidents comme : des mouvements répétitifs de la langue ou des lèvres …
- Un comportement agressif envers l’homme
Les études montrent clairement que les signes d’agressivité envers les humains chez le cheval, ne sont pas signe d’un « mauvais » caractère mais bien de mal-être. Ces signes peuvent être discrets (coucher les oreilles) à très évident et très dangereux. On notera que les chevaux agressifs ont une composition de microbiote « altérée » et spécifique qui conduit à fragiliser d’autant plus l’animal et favoriser certaines pathologies.
- Le cheval insensible à l’environnement
Des chevaux apparaissant comme apathiques, éteints, absents ou déprimés… et qui ne participent même pas aux activités de groupes lorsqu’ils vivent en troupeau. Cet indicateur semble révéler un mal -être profond, difficile à faire évoluer et susceptible de mettre la santé de l’animal à rude épreuve (chevaux plus sujets aux coliques).
- Le cheval hyper sensible à l’environnement
L’hypervigilance est visible chez le cheval à notamment des postures d’alertes continues. Bien que nécessaire et normal chez les chevaux, des postures d’alertes répétées trop fréquemment ou trop longtemps peuvent manifester un état profond d’anxiété chez le cheval.
Source : Institut Français du Cheval et de l’Equitation equipedia.ifce.fr
Crédit photo : @IFCE
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