Biosécurité dans les lieux de détentions des chevaux, pourquoi ?

De nombreux micro-organismes tels que les bactéries, virus et certains champignons, ainsi que divers parasites, qu'ils soient internes ou externes, abondent dans notre environnement. Ces agents sont dits pathogènes, car ils peuvent causer des maladies. La biosécurité implique l'adoption de mesures préventives simples, parfois désignées sous le terme de « gestes barrières », visant à prévenir et à réduire la propagation des maladies.

Les actions de biosécurité ciblent plusieurs aspects, notamment :

• La prévention de l'introduction de pathogènes (bactéries, virus, parasites, etc.) dans un élevage.
• Le contrôle de la dissémination et des manifestations cliniques des maladies déjà présentes.
• L'empêchement de la propagation des maladies à d'autres élevages.
• La transmission de maladies à l'homme, en particulier celles zoonotiques, bien que rares chez les équidés.
• La réduction de la contamination environnementale.

Il est essentiel que ces mesures soient adaptées au contexte épidémiologique local, en tenant compte des risques spécifiques et des enjeux sanitaires, tout en étant compatibles avec les opérations de la structure concernée.

Les besoins en biosécurité peuvent varier grandement entre un propriétaire qui a un cheval dans son jardin et une écurie de compétition ou un centre d'élevage. Une analyse des risques spécifique à chaque structure est cruciale pour développer un plan de prévention sur mesure, qui est vital pour une gestion efficace des risques sanitaires.

Les risques sanitaires varient en fonction de :

• La fréquence des interactions avec d'autres chevaux, incluant les déplacements, les nouveaux arrivants, et la stabilité des groupes.
• Le nombre total de chevaux dans l'élevage.
• L'âge des chevaux concernés.

Votre vétérinaire pourra vous conseiller en matière de biosécurité.