Nous avons déjà rappelé qu’en conditions « naturelles » le cheval passe une grande partie de son budget temps à s’alimenter. Il en va d’ailleurs du respect de son bien être de pouvoir lui permettre de consommer une grande quantité de fibres pendant la journée.
Mais aujourd’hui les études scientifiques vont plus loin et ont clairement établies un lien entre déviance comportementale et alimentation non adéquate. Concernant ces déviances, on évoquera : état dépressif, agressivité, comportements d’automutilation, stéréotypies ou « tics », stress …
Rappelons que les stéréotypies sont des gestes répétés inlassablement sans objectif ou but précis apparent pour le cheval (tic à l’appui, tic à l’air, tic à l’ours…). Bien évidemment l’environnement de vie du cheval joue un rôle prédominant dans l’apparition de ces déviances. Néanmoins, l’alimentation apparait désormais comme un facteur majeur d’apparition de ces déviances chez le cheval ou poney et notamment concernant le mode d’alimentation et le contenu de l’alimentation.
Un cheval nourrit en 10 min par une ration concentrée s’ennuiera déjà beaucoup plus vite qu’un cheval amené à brouter 10 à 16 h par jour… Le jeûne alimentaire favorisant également les ulcères gastriques notamment par une baisse du PH gastrique. Des plus, des comportements nerveux ou agressifs sont tout à fait induits par une alimentation très riche en amidon, qui contribue encore à l’acidification du contenu gastrique.
En cas de doute sur la santé/le comportement d'un cheval, demandez conseil à votre vétérinaire.
Sources : LE POINT VETERINAIRE
Crédit photo : @LA CROIX DU SUD