Historiquement et culturellement, dans la filière équine, on a longtemps nourri les chevaux de sport et de courses avec des céréales. Cet athlète, aux besoins accrus aurait ainsi bénéficié d’un apport d’énergie importante grâce aux sucres ou à l’amidon contenu dans ces derniers. Mais c’était oublier que le cheval, même de sport ou de courses, reste un herbivore destiné à consommer de l’herbe au départ… Ces rations riches en sucres et amidon présentent de nombreux problèmes d’ailleurs tant du côté de la santé du cheval que du côté de la performance recherchée.
La recherche scientifique récente à travaillé de nouveau sur la question de l’alimentation du cheval de sport avec des fourrages, et les résultats montrent que l’on peut tout à fait couvrir les besoins sans nuire à la santé ou aux performances. D’ailleurs en termes de bien-être les résultats sont évidents, et un cheval qui va bien et qui vit bien…. Sera sûrement un meilleur compétiteur.
Etudes à lire : Jansson et Lindberg (2012) ; Ringmark et al. (2017) ; Julliand (2018).
N’oubliez pas que votre vétérinaire est votre premier interlocuteur en matière de santé équine, n’hésitez pas à le contacter.
Crédit photo : @Croix du Sud x @Horse Development
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